La production et la distribution de sacs en plastique à usage unique doivent prendre fin et ils sont désormais interdits dans les caisses. La fin du sac plastique signifie généralement la réduction des impacts environnementaux. Les consommateurs et les usagers sont devenus conscients que ces sacs, et les divers objets de même nature, mettent plusieurs centaines d’années à se dégrader. Pourtant leur utilisation ne dure que quelques minutes et certains animaux les confondent avec leurs nourritures habituelles.
Une fin de vie signée et prévue par des dispositions légales
Le nombre de sacs en plastique distribués en caisse met la puce à l’oreille aux responsables de l’environnement. Ces objets sont tellement nombreux que la loi tire la sonnette d’alarme pour déterminer l’épaisseur autorisée. Ainsi, le sac ayant une épaisseur en dessous de 50 micromètres n’est pas autorisé à l’usage quotidien. Et les clients reçoivent en échange d’autres sacs en plastique réutilisables avec une épaisseur excédant le seuil proposé par la loi.
Par ailleurs, les sacs en papier et en carton peuvent être utilisés librement. Plus tard, l’interdiction s’étend aux sacs en plastique de moins de 50 micromètres non compostables et non biodégradables. Finalement, tous les marchés, les fabricants de produits divers et les boutiques de distribution sont concernés par l’interdiction de l’usage et la fin du sac plastique.
L’interdiction d’utilisation pour vendeurs de tous genres
Des prestataires et des vendeurs de denrées alimentaires en vrac utilisent les emballages qui sont en contact direct avec le produit acheté. Ces objets ne sont pas considérés comme des sacs de caisse. Néanmoins, si leur épaisseur ne dépasse pas les 50 micromètres et qu’ils ne sont ni compostables ni biodégradables, l’interdiction et la fin du sac plastique s’appliquent.
À ce propos, des peines d’amende et/ou d’emprisonnement sont prévues à quiconque enfreint la loi. Dans les années à venir, la vaisselle en plastique jetable sera soumise à l’interdiction d’utilisation. Il s’agit des gobelets, des assiettes ou des verres sauf s’ils sont fabriqués à partir de matériau biosourcé.
Les innovations prévues pour remplacer les sacs en plastique
Vous pouvez vivre la fin du sac plastique et imaginer la suite de la situation. Seulement, ce n’est pas un abandon sans réflexion et insensé. Les mesures d’accompagnement existent avec le système de recyclage des matériaux qui viennent d’être utilisés. Et cela demande des moyens financiers énormes réservés aux grandes sociétés et entreprises.
Les chercheurs comprennent la nécessité de l’innovation. Les produits bioplastiques composés à la fois de matières végétales et de polymères entrent en vigueur. Pourtant, les matières de fabrications ne sont pas toutes biodégradables alors que certains plastiques fossiles peuvent l’être. Certains font face à un important challenge en produisant des granules bioplastiques issus du maïs, du blé ou de la pomme de terre. L’objectif de l’innovation est de faire en sorte que les sacs soient solides tout en étant biodégradables pour disparaître et être assimilés rapidement au profit des micro-organismes.